De l’humour aux frissons : le cinéma asiatique dans tous ses états

© Marcel Croës

Un film entièrement consacré à de jeunes enfants ? J’avoue qu’à cette idée j’ai gagné la salle de projection du Festival en traînant quelque peu les pieds. Ce genre de sujet incite le plus souvent à la mièvrerie et à une sentimentalité insupportable. En outre, on a pu vérifier maintes fois que s’ils sont livrés à eux-mêmes les interprètes juvéniles versent sans retenue dans le cabotinage. The World of Us (qu’on pourrait traduire par « Notre monde ») a été en fait une excellente surprise qui a suscité un tonnerre d’applaudissements. Premier long métrage de la jeune Coréenne Yoon Ga-eun, le film a pour héroïne une fillette de dix ans qui en début d’année (nous sommes dans une école du nord de Séoul) se lie d’amitié avec une nouvelle camarade du même âge. La réalisatrice décrit avec une étonnante justesse l’évolution de cette relation, qui passe d’un attachement passionné à une rancoeur vengeresse losque la petite Sun se sent délaissée par sa copine. J’ai rarement vu autant de finesse et de subtilité dans l’exploration de la psychologie enfantine. Et les deux fillettes (qui n’avaient jamais joué dans une œuvre de fiction aussi ambitieuse) se révèlent d’un naturel incroyable. Yoon Ga-eun était toute chavirée l’autre soir par l’accueil enthousiaste du public local et de la critique.

Alors on danse : Le Marquee

©  Droits réservés

Histoire de bien célébrer l’été, son atmosphère rêveuse et ses soirées festives, L’Eventail vous propose de revenir sur l’histoire de quatre clubs mythiques de ces dernières décennies. Troisième escale à Londres où le Marquee électrisa les nuits anglaises pendant plus de trente ans.

Clap final à Udine

Lee Han, le réaliseur coréen de A melody to remember a reçu le prix du public
[caption id="attachment_16177" align="alignnone" width=""]© Paolo Jacob / FEFF18Lee Han, le réaliseur coréen de A melody to remember a reçu le prix du public[/caption]

“The public is always right”, avait décrété jadis Cecil B. DeMille. Comme je l’ai mentionné précédemment, le Festival d’Udine a donc décidé dès sa création d’appliquer à la lettre la maxime du légendaire producteur hollywoodien. Ce qui compte ici, au Far East Film Festival, c’est l’approbation des spectateurs, qui se traduit à la fin de chaque séance par le dépôt d’un bulletin de vote comportant une gradation de 1à 5. Les résultats de ce plébiscite diffèrent d’ailleurs souvent, comme j’ai pu le constater, du sentiment des critiques et des professionnels…

Eh bien, chantez maintenant !

© DR/Shutterstock.com

Si la musique adoucit les moeurs, elle permet, virtuellement, de voyager. Depuis le début du confinement, les plus grands opéras du monde ont résolu de partager leurs archives en ligne. Alléluia !

Alors on danse : Les Bains Douches

© Getty/Foc Kan

Histoire de bien célébrer l’été, son atmosphère rêveuse et ses soirées festives, L’Eventail vous propose de revenir sur l’histoire de quatre clubs mythiques de ces dernières décennies. Quatrième étape dans le 3ème arrondissement parisien où Les Bains Douches ont contribué à l’émergence de la new wave au cours des eighties.

Virginie et Ali

Virginie Efira rencontre Jean Dujardin dans Un homme à la hauteur...
[caption id="attachment_16179" align="alignnone" width=""]© Jean-Marie Leroy, 2016Virginie Efira rencontre Jean Dujardin dans Un homme à la hauteur…[/caption]

A l’occasion de la fête des mères, toute proche et de la fête des pères, pas si lointaine, Eventail.be s’est penché sur les histoires familiales… En 2013, Virginie Efira a eu une petite fille, Ali. A l’occasion de la sortie en salle d’Un homme à la hauteur, nous avons voulu approcher avec elle les joies et les valeurs familiales. Alors, telle mère telle fille?