Igor Van Dessel : « je veux être acteur »

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Subtilement écrit et réalisé à quatre mains par Pascal Ralite et Colombe Savignac (et produit par Marie-Castille Mention-Schaar, réalisatrice de « Le Ciel attendra », 2016), « Le rire de ma mère » est à la fois une œuvre forte, délicate, évitant l’écueil du pathos. Rencontre au 13e Festival Imagésanté, à Liège.

Far East Film Festival d’Udine : éminemment populaire

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Le Festival du cinéma asiatique d’Udine fête cette année son vingtième anniversaire. En l’espace de deux décennies, cette manifestation imaginée à la veille du XXIe siècle par un petit groupe de cinéphiles passionnés est devenue en Europe occidentale un rendez-vous incontournable.

Udine : le Far East Film Festival fait le grand écart

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Dans une crise de passion adolescente, deux inséparables copines de 15 ans décident de se donner la mort simultanément. C’est le point de départ de The Promise, quatrième long métrage du cinéaste thaïlandais Sophron Sakdaphisit. Le gaillard s’est fait connaître dans son pays comme un maître du film de terreur. Avec la complicité de trois scénaristes, il nous offre ici un récit angoissant dont le ressort dramatique est une trahison.

Quand la propagande s’invite à Udine

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On l’a surnommé « le Steven Spielberg chinois ». Feng Xiaogang (né à Pékin en 1958) est comme son collègue américain un champion du box-office dans son pays natal. Il s’est illustré dans tous les genres mais après avoir signé des comédies à succès il s’est surtout consacré ces dernières années à des drames historiques.

Chronique de la Croisette : une montée des marches caliente !

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Mardi, jour férié. Le bitume disparaît sous les voitures de luxe et les festivaliers en tenue de soirée tandis que des spectateurs privilégiés se préparent à la fête. Dès 18 heures, les paillettes sont de retour sur les marches du Palais des Festivals. Une montée des vingt-quatre marches caliente pour la cérémonie d’ouverture de la 71e édition du Festival de Cannes.

Chronique de la Croisette : Colère, amours et récompenses

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L’attente a été longue. Très longue. Et le suspense entier, au fil des 21 films en compétition. Alors que la mélodie «Avec le temps» (de Léo Ferré) berce l’inéluctable fin du festival, le maître de cérémonie Edouard Baer salue Terry Gilliam dans la salle: «il en a fallu des combats pour être là» lance-t-il au réalisateur de «L’homme qui tua Don Quichotte », film de clôture (et hors compétition). Facétieux Edouard Baer qui s’adresse à la Présidente australienne, dans un anglais «fleuri». «Nous vous admirons» déclare d’emblée Cate Blanchett, rendant un vibrant hommage aux deux grands absents de Cannes, Kirill Serebrennikov et Jafar Panahi, dont les films étaient en compétition.

Bouli Lanners : « j’aime jouer des personnages blessés »

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Chef décorateur pour le cinéma, homosexuel, veuf, Martin (Bouli Lanners) est tenté par le suicide. Anéanti, il est incapable de supporter le deuil de l’être aimé. Un de ses employeurs lui propose un mariage blanc avec une de ses conquêtes congolaises de 20 ans, Tamara (Rachel Mwanza). Cet arrangement, contre monnaie sonnante et trébuchante, lui permettrait de garder sa maison. Tamara et Martin que tout sépare vont devoir ruser, faire croire à leur amour auprès des autorités migratoires. À force de faire semblant, ils tissent malgré eux, une histoire qui ressemblerait à de l’amour ?

L’homme qui tua Don Quichotte, une comédie d’aventures déjantée

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Le film le plus (in)attendu de Terry Gilliam a clôturé le 71e Festival de Cannes et ouvert la première édition du BRIFF. Spectaculaire avec une mise en scène colorée parfois soûlante, le Don Quichotte de Terry Gilliam revisite le roman picaresque de Cervantès, lui donnant une version moderne.

Deux mères, une fille

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L’histoire se déroule dans les paysages de Sardaigne, loin des plages touristiques. Vittoria (Sara Casu), mignonne petite rousse de 10 ans, vit avec sa mère Tina (Valeria Golino) et son père, effacé (Michele Carboni). Un jour, dans une fête, Vittoria rencontre une femme exubérante qui la subjugue.