Le réalisateur Wim Wenders photographié en 2004 par Donata Schmidt-Wenders, sa femme[/caption]
Le retour des has-been ou le cinéma des papys : la formule me vient à l’esprit quand je repense aux films de Werner Herzog et de Wim Wenders présentés ces jours-ci à la Berlinale. Queen of the Desert est un monument de super-kitsch où on n’arrive pas à prendre une seconde au sérieux les tribulations de l’aventurière anglaise Gertrude Bell (Nicole Kidman), célébrée comme une « Lawrence d’Arabie au féminin ». A ce flop du septuagénaire Herzog succède maintenant le nouvel opus de Wenders (né en 1945) Every Thing Will Be Fine, qui marque son retour à la fiction après une dizaine d’années consacrées à des documentaires.

Kevin BideauPrix du Public 2018 à Éléphant Paname [/caption]
Yinka Shonibare MBE, Space Walk, 2002, installation en coton sérigraphié, fibre de verre, contreplaqué, vinyle, plastique, acier. [/caption]

Toute l’équipe du film Als Wir Träumten [/caption]


Sophie Cauvin, Souffle cosmique (détail), 2014, techniques mixtes sur toile[/caption]
