
Le Festival a fait sa “B.A.” tiers-mondiste en présentant en compétition Ixcanul, premier long métrage de Jayro Bustamante, réalisateur guatémaltèque de 37 ans. Un ami berlinois plutôt cynique m’assure que chaque année la Berlinale s’impose de montrer une œuvre d’un pays lointain où la cinématographie est encore balbutiante. Il arrive même qu’un de ces films remporte une récompense importante: ce fut le cas pour La teta asustada (Ours d’or en 2009) de la Péruvienne Claudia Llosa, qui fait d’ailleurs partie du jury de cette édition 2015.